Je le veux...
...même si du haut de mes 1m63, on ne me verra plus derrière. Même si il me faudra une demi-heure pour trouver mes clefs cachées au fond. Même si il coûte deux bras et que je ne pourrais pas le mettre sur mon épaule manquante. Même si le vinyle s'entretient comme le vernis à ongle rouge noir de Chanel. Même si je serais obligée de m'acheter une paire de chaussures assortie qui coûte un pied. Même si, comme Karl, je serais obligée de m'habiller en pingouin tous les jours. Même si il m'ira beaucoup moins bien qu'à la fille de la pub. Même si le banquier me convoquera illico presto dans son antre lugubre pour me couper les vivres. Même si je serais tentée d'y ranger mon litre de lait, mes kellogg's K, mes fruits et légumes, ma lessive, mon shampoing, mon après-shampoing, mon gel douche, ma crème pour le corps, mon Larousse, mon Quid, mon Monopoly, mon Taboo, mon exemplaire de La Guerre et La Paix... Même si dans quelques mois, je m'en serais lassé. Même si j'ai un milliard de choses à m'offrir avant. Même si je ne peux pas le ranger dans ma Smart. JE LE VEUX. JE LE VEUX. JE LE VEUX.
Lui, c'est le grand cabas en vinyle de Chanel